mercredi 17 mars 2010
佛门 - Les quatre nobles vérités: #2
Les raisons de la souffrance ne peuvent en aucun cas être imputables à la fatalité ou à une quelconque divinité : c’est en soi qu’il faut aller les déraciner. En cherchant bien, il apparaît que c’est à la suite d'un sentiment de manque, d’une insatisfaction, d’une perte, que la souffrance apparaît : en réaction à un espoir déçu, à une volonté inaboutie, à une joie ternie, à une attente sans écho, à un amour non partagé et quantité d'autres sujets susceptibles de créer un contrecoup. C’est donc le résultat d’une réaction d’une chose sur une autre, de l’existence d’un lien et d’une dépendance. En résumé, on peut dire que la souffrance est tributaire d’un attachement fort - et parfois obstiné-, que ce soit aux sens, aux biens matériels, aux idéaux, aux croyances, aux théories, aux idées ou encore aux personnes - quoiqu’il faille encore contraster ce dernier exemple. Mais il n’y a aucune raison d’être exposé à tant de motifs de souffrance sans pouvoir se défendre en relativisant nos attachements.
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