mercredi 10 mars 2010

Ayutthaya

  
Pour aller à Ayutthaya, nous avons deux types de transports à disposition : la limousine de l’hôtel ou le train. Voulant coller au plus près de la réalité locale, nous décidons de nous faire conduire à la gare de Bangkok par la limousine et de poursuivre en train. Certainement le bon choix, puisqu’il a permis de faire le plein de toutes les réalités "véritables".
Les horaires sont ainsi faits qu’un train ne comporte qu’une seule classe de wagons par heure : ce qui signifie que si nous ne voulons pas prendre la troisième classe, déjà à quai, le prochain départ est dans une heure. Nous n’aimons pas attendre - un vilain défaut de snob -, même pour voyager en première classe. Dans les wagons de 3e, le contrôleur nous conduit aux places disponibles et fait respecter un espace vital suffisant pour nous caser au milieu des bagages et colis de toutes sortes. Régulièrement, une personne passe balayer le sol et enlever les déchets. Pour les longs trajets, il est possible de disposer d’une sorte de compartiment avec un matelas posé au sol pour voyager "mou".
Seul genre de véhicule disponible à Ayutthaya, le Tuk-Tuk : fourgonnette Vespa avec des banquettes en plein air à l’arrière. Au bout de trois cents mètres Kiki grimace : elle est enceinte de trois mois et cet engin, déjà infernal à cause du bruit et de la fumée, saute dans tous les nids de poules de la route. Finalement, elle convient que si le futur enfant est toujours en place au bout du trajet, c’est qu’il tient vraiment à venir au monde.
C’est certainement le cas, puisque la visite du site historique c’est bien déroulée, le retour en train aussi, et que l’enfant en question a maintenant 22 ans.

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