lundi 4 octobre 2010

La souris et l'éléphant

          
Une souris et un éléphant courent dans la savane. La souris se retourne et dit: "Tu as vu la poussière qu'on fait !" (conte africain à moralité chinoise).

4 commentaires:

  1. Je connaissais l'histoire comme un gag d'enfant sur le thème "la souris et l'éléphant". Il faut croire qu'elle fait sens universel. Belle métaphore de l'entraide entre le fort et le faible, et le fort n'est peut-être pas celui qu'on pense... Et puis s'il ne s'agit que de faire de la poussière, l'effort en vaut-il la peine?
    Amicalement.

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  2. J'ai réfléchi une heure durant à toutes les interprétations possibles de ce petit conte anodin, et j'ai renoncé devant l'immensité du travail: il y a de quoi écrire le Grand Livre de la Vie.
    Mais je sais maintenant pourquoi on dit en Afrique que les éléphants craignent les souris, fussent-elles Chinoises...

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  3. Comme j'appartiens au parti des souris, je peux donner une autre interprétation. Lorsque la souris marche côte de l'éléphant, elle tient à remarquer les ressemblances entre les deux au lieu des différences, ce qui lui permet aussi de marquer le rythme. Ou comme dirait un homme grand à sa compagne plus petite lors d'une balade en montagne: "Nous avançons à pas de loutre"

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  4. Tout juste. Mais, elle avait menacé d'éviter les promenades avec moi parce que je suis toujours un kilomètre en avant. Alors je prends mon appareil de photos, je mitraille dans tous les coins, et je finis par courir derrière.
    Ca, c'est pour les couples de taille dissemblable. En ce qui concerne les cultures dissemblables, je pourrais écrire un manuel d'instructions très épais à distribuer dans les bureaux d'état-civil, pour les candidats à l'aventure.

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