vendredi 23 juillet 2010

OPUS MIXTUM (xi)

Onzième chapitre: questions pratiques pour chauffer les méninges

Des questions cruciales jaillissent de synapses suralimentés, troublant encore plus les esprits surchauffés de notre société savante en train d’affronter une expérience bouleversante. J’ai relevé celles qu’il n’est déjà plus besoin de poser, puisque chacun les a désormais sur les lèvres :

- Comment a-t-on fait pour assurer la pérennité des supports d’images sur une période défiant l’imagination ?
- Les sciences et les techniques ont-elles évolué au sein de la communauté de migrants spatio-temporels ou s’est-on contenté de maintenir à l’infini ce qui existait au moment du départ ?
- Il a bien fallu, à un moment ou à un autre, remplacer (et donc recréer) un composant de tel ou tel procédé ou équipement, voire même une structure du vaisseau interplanétaire: dans quelles conditions et à partir de quoi ?
- Sur les images les plus anciennes prises sur Terre, en dehors du catalogage méthodique des espèces zoologiques et botaniques, aucune présentation d’habitat urbain, du moindre site industriel ou d’une quelconque unité de production énergétique. A-t-on affaire à des touristes venus d’ailleurs ?

Cette dernière hypothèse trace son chemin de façon discrète et ne manquera pas de créer un courant d’opinion dominant si d’autres éléments venaient à la conforter.

2 commentaires:

  1. Mais ces touristes, eux-mêmes, d'où tiennent-ils ces formes, ces volumes? Cela reste un mystère, peut-être.

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  2. Patience: il y a encore 159 chapitres à venir...

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