lundi 31 janvier 2011

We'll meet again

   
We'll meet again
We'll meet again, don't know where, don't know when,
But I know we'll meet again, some sunny day.
Keep smiling through, just like you always do,
'Til the blue skies drive the dark clouds far away.

So will you please say hello to the folks that I know,
Tell them I won't be long.
They'll be happy to know that as you saw me go,
I was singing this song.

We'll meet again, don't know where, don't know when,
But I know we'll meet again, some sunny day.

So will you please say hello to the folks that I know,
Tell them I won't be long.
They'll be happy to know that as you saw me go,
I was singing this song.

Keep smiling through, just like you always do,
'Til the blue skies drive the dark clouds far away.

(Ross Parker and Hughie Charles)

5 commentaires:

  1. Ca sent le départ... l'espoir de revoir un ami n'est jamais loin du désespoir ou de l'oubli.

    When I have Fears that I may Cease to Be

    When I have fears that I may cease to be
    Before my pen has glean'd my teeming brain,
    Before high-piled books, in charactery,
    Hold like rich garners the full ripen'd grain;
    When I behold, upon the night's starr'd face,
    Huge cloudy symbols of a high romance,
    And think that I may never live to trace
    Their shadows, with the magic hand of chance;
    And when I feel, fair creature of an hour,
    That I shall never look upon thee more,
    Never have relish in the faery power
    Of unreflecting love;--then on the shore
    Of the wide world I stand alone, and think
    Till love and fame to nothingness do sink.

    (John Keats)

    Adaptation française

    Quand tant j'ai peur de ne plus être
    avant que ma plume n'ait grappillé toute ma cervelle fourmillante,
    avant qu'une haute pile de livres ne se soit élevée, avec leurs caractères,
    maintenant comme les riches greniers entasse tout le grain mûr ;
    quand je contemple, sur la face étoilée de la nuit,
    des nuages immenses de symboles d'une très haute poésie,
    et que je pense que jamais je ne vivrai pour retracer
    leurs ombres, avec le coup de pouce magique de la chance ;
    et quand je ressens, belle créature d'une seule heure,
    que plus jamais je ne te verrai ;
    Jamais plus je ne me délecterai à cet enchanteur pouvoir
    d'un amour spontané ; - alors sur le rivage
    du vaste monde je me tiens solitaire, et je médite
    jusqu'à ce qu'amour et gloire se noient dans le néant.

    ("Keep smiling through" virtual friendship)(=_=)

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  2. Trois ans et demi...
    Et la terre continue de tourner
    Les hommes de s'étriper
    Et vous, de... transhumer...

    So long...

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  3. En fait, on ne meurt jamais quand on a un blog (=_=)
    Et puis, comme dit Lao Tseu :
    "La plus grande révélation est le silence."
    Je passe par ici... en pèlerinage.

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  4. Et puisque je passe par ici
    C'est donc que je suis toujours en vie.
    Et, vous l'êtes aussi puisque vous écrivez quelque part ceci :

    Sur les pivoines et les femmes, voilà ce qu'a écrit Li Bai (701-762), le plus grand poète chinois de la dynastie Tang :

    清平調之三
    名花傾國兩相歡, 常得君王帶笑看。
    解釋春風無限恨, 沈香亭北倚闌干。

    On me dit que c'est sublime. Voyons alors ce que son traducteur (Marie-Jean-Léon Le Coq, baron d'Hervey de Juchereau, marquis de Saint-Denys) nous a laissé pour s'en convaincre :

    Strophes improvisées III
    La plus célèbre des fleurs et la plus enchanteresse des femmes s'unissent pour charmer les regards ;
    Elles font qu'un sourire joyeux ne s'efface jamais sur un visage auguste.
    Si le printemps s'écoule et s'en va, que (lui) importe ?
    Appuyée, du côté du nord, sur la balustrade aux douces senteurs.

    Oui, effet, mais il faut encore 34 lignes de commentaire au traducteur, pour expliquer la subtilité des termes, la délicatesse du ton, la finesse des références littéraires et transmettre au lecteur le non-dit d'un poème de 4 lignes.

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  5. Bonne année du cochon (=_=).
    Je passe ici depuis l'année du boeuf. D'après le calendrier chinois mon signe serait le coq. Les années passent, l étau se resserre. Et vous, toujours de ce monde? Voyagez-vous ou préférez-vous désormais le voyage intérieur... du sage?
    J'ai l'habitude, ici, de poser des questions qui resteront sans réponse (Ce n'est pas désagréable).
    A l'année prochaine?

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